Prothèse Totale de Genou
Entre la consultation initiale du chirurgien et l’intervention, je dois m’acquitter de plusieurs formalités :
- La préadmission : je dois me rendre au bureau des admissions et accomplir les formalités administratives permettant de préparer mon hospitalisation.
- La consultation d’anesthésie. Elle est indispensable et incontournable. Je dois prendre rendez-vous dès que la date de l’intervention est arrêtée.
Lors de cette consultation, j’apporte les résultats des examens demandés, ma carte de groupe sanguin et les derniers comptes rendus de consultations de spécialistes si j’en ai. - Je dois ensuite réaliser les traitements éventuellement prescrits par l’anesthésiste et la préparation cutanée juste avant l’intervention.
- Je dois préparer ma sortie de clinique.
- Pour un retour à la maison, je préviens mon médecin traitant.
Je préviens infirmière et kinésithérapeute.
Sous certaines conditions, je peux peut-être bénéficier du programme PRADO d’aide au retour à domicile de la CPAM d’Occitanie.
Ce programme permet d’organiser mon retour à domicile.
Des conseillères de la CPAM prennent alors contact avec moi et m’aident à trouver infirmière et kinésithérapeute pour ma sortie d’hospitalisation. - Si le chirurgien m’a prescrit un centre de rééducation ou maison de convalescence, la clinique peut m’aider à faire une demande de placement. Pour cela, je remplis le document fournit par mon chirurgien ou disponible sur ce site, et je retourne selon les modalités indiquées.
Je contacte la secrétaire de mon chirurgien pour en faire la demande.
La mise en place de la prothèse est suivie d’une période de convalescence. Celle-ci correspond à une période de cicatrisation et de rééducation.
La perte musculaire, même minime, qui en résulte peut être prévenue par une activité physique pré opératoire. Néanmoins la pratique d’un sport peut se révéler douloureuse en pré opératoire puisque mon genou est arthrosique. Toutefois, certaines activités physiques restent possibles et peu douloureuses, comme la natation. Il est donc recommandé de pratiquer cette activité avant l’intervention pour améliorer la récupération post opératoire.
Je peux aussi m’entrainer à la marche avec les cannes anglaises, cela facilitera ma récupération après l’intervention.
Le principe de la prothèse totale de genou est de remplacer les surfaces articulaires détériorées.
Au niveau du fémur par un composant fémoral en titane; au niveau du tibia, par un plateau tibial en titane. Une pièce en polyéthylène s’intercale entre ces 2 éléments métalliques, remplace le cartilage et les ménisques et assure la stabilité à la place des ligaments croisés.
Il existe de nombreux types de prothèses. Mon chirurgien choisit en tenant compte de votre âge, votre poids, votre activité, votre anatomie etc…
La cicatrice mesure approximativement de 10 à 15 cm.
La taille de l’ouverture dépend de plusieurs facteurs comme le volume musculaire, l’épaisseur du tissu adipeux, certaines particularités anatomiques…
Le plus souvent, ce sont des agrafes ou un surjet intradermique qui sont utilisés en suture.
Des soins locaux sont régulièrement nécessaires après l’intervention.
L’intervention dure en moyenne 1h.
S’ajoute à cela le passage en salle d’anesthésie juste avant l’intervention, l’installation en salle de bloc, la désinstallation, le passage en SSPI (salle de surveillance post interventionnelle = salle de réveil), la disponibilité des brancardiers … L’absence dans la chambre peut donc être d’environ 6h.
Je me réveille en SSPI (Salle de Soins Post Interventionnelle) ou « salle de réveil » avec d’autres patients. Je reste dans cette salle le temps de retrouver complètement ma conscience. Pendant ce temps, mon confort est assuré, et mes pertes sanguines sont évaluées et retransfusées après filtration (sauf contre indications) si nécessaire. Cette période dure en moyenne 2 à 3 heures.
La prise en charge de la douleur post opératoire est une priorité. Des protocoles antalgiques sont systématiquement mis en place.
Une anesthésie loco régionale réalisée dès la salle d’anesthésie, avant l’intervention, permet une analgésie (absence de douleur) pendant environ 20 à 30 heures.
Malgré cela, il peut arriver que certaines douleurs soient perçues. Ma participation est essentielle pour que l’équipe soignante puisse assurer une bonne prise en charge. Un signalement précoce de mon inconfort assure un meilleur résultat antalgique.
Une infirmière spécialisée dans la prise en charge de la douleur est présente sur la clinique et intervient à la demande.
Des techniques chirurgicales et d’anesthésie modernes permettent de réduire considérablement le saignement pour une prothèse totale de genou.
Médipôle Garonne utilise le plus souvent un récupérateur des pertes sanguines pendant l’intervention. Celles-ci sont filtrées et sont retransfusées en salle de réveil. Aussi le recours aux autotransfusions (don de sang pour soi-même avant la chirurgie) a été abandonné. La transfusion devient exceptionnelle mais peut être indiquée si malgré tout la baisse de l’hémoglobine était dangereuse pour moi (antécédents cardiaques, âge avancé…).
En fonction de l’heure à laquelle je suis opéré, le premier lever se fait soit le soir même de l’intervention, soit le lendemain matin. Il est effectué avec l’aide du kinésithérapeute.
L’appui est autorisé sauf contre-indication prescrite par le chirurgien. Toutefois, tant que l’anesthésie loco-régionale persiste (20 à 30 h), l’appui sera dit « soulagé » (appui contact), voire évité afin de limiter le risque de chute.
Cette intervention nécessite en moyenne 3 jours d’hospitalisation après la chirurgie.
L’intervention dure en moyenne 1h.
S’ajoute à cela le passage en salle d’anesthésie juste avant l’intervention, l’installation en salle de bloc, la désinstallation, le passage en SSPI (salle de surveillance post interventionnelle = salle de réveil), la disponibilité des brancardiers, … . L’absence dans la chambre peut donc être d’environ 6h.
Je prévois des affaires amples et confortables, faciles à mettre.
Des chaussures qui tiennent au pied, qui sont stables et faciles à enfiler. J’évite les chaussures à lacets.
Je dois apporter affaires et linge de toilette, linge de nuit, serviette de table si je le souhaite, mes médicaments dans leur boîte d’origine et l’ordonnance de ces médicaments si j’en prends.
Si j’ai déjà des béquilles, je les ramène.
Il est interdit de mettre un coussin sous mon genou, même avec l’attelle.
Le risque est que je prenne une mauvaise position (flessum) qui m’empêchera de reprendre l’extension complète du genou par la suite.
A part ça, il n’existe pas de gestes ou de postures contre-indiquées.
Toutefois, les activités demandant une position accroupie ou à genoux peuvent être compromises. Je dois m’informer auprès de mon chirurgien.
Les 24 premières heures, l’attelle est conservée de jour comme de nuit.
A partir du 2ème jour, elle peut être retirée au repos, mais doit être conservée la nuit.
Dès le retour à domicile, je peux marcher sans attelle, celle-ci ayant un rôle essentiellement antalgique (anti douleur).
Je dois la conserver la nuit jusqu’à décision de votre kinésithérapeute.
Il est interdit de mettre un coussin sous mon genou, même avec l’attelle.
Le risque est que je prenne une mauvaise position (flessum) qui m’empêchera de reprendre l’extension complète du genou par la suite.
A part ça, il n’existe pas de gestes ou de postures contre-indiquées.
Toutefois, les activités demandant une position accroupie ou à genoux peuvent être compromises. Je dois m’informer auprès de mon chirurgien.
La douche est possible dès le lendemain de l’intervention si je n’ai pas de drain ou après l’ablation du drain, à l’aide d’un pansement étanche. J’évite de trop laisser couler l’eau sur le pansement.
Ces pansements n’autorisent pas les bains.
L’ablation des points se fait entre 12 et 15 jours après l’intervention. Mon médecin traitant ou l’infirmière à domicile peuvent s’en charger.
En cas d’agrafes, elles sont retirées 15 jours après l’intervention.
En cas de surjet, les extrémités sont coupées 15 jours après également.
Les anticoagulants prescrits à la sortie de mon hospitalisation sont à poursuivre environs 5 semaines, comme noté sur l’ordonnance de sortie.
Au même titre que les anticoagulants, il faut mettre les bas tous les jours pendant 5 semaines.
Ils doivent être retirés la nuit, sauf prescription contraire.
En moyenne, je peux être amené à garder les béquilles 3 semaines. Cela dépend de mon état général et de ma récupération.
En fonction des personnes et du type de véhicule, la reprise de la conduite est possible entre 4 et 6 semaines après l’intervention.
Un premier arrêt de travail sera fait d'une durée d'environ un mois, jusqu'à ce que vous revoyiez le chirurgien en consultation. Ensuite, en fonction de vos progrès et/ ou de votre activité professionnelle, il pourra être prolongé.
Avec une prothèse genou je peux retrouver une marche normale sans limite. Je peux reprendre normalement mes activités de ménage, de bricolage ou de jardinage. Le port de charge lourde qui est le plus souvent occasionnel ne m’est pas interdit.
- La reprise d’activité sportive avec une prothèse de genou est autorisée.
- les sports autorisés: natation, marche, Aquagym, cyclisme, voile, Ski de fond…
- les sports autorisés si je les pratique depuis longtemps : Tennis en double, Golf, Equitation, ski…
- les sports déconseillés: Course à pied, le rugby, le football, basketball et handball, les arts martiaux.
Les sports en compétition en général ne sont pas recommandés avec une prothèse.
Toutes les activités seront reprises après accord de mon chirurgien.
- Les relations sexuelles : Il n’y a pas de positions contre-indiquées mais il est conseillé de garder l’attelle dans les premiers temps.
Il s'agit d'une pièce mécanique dont l'usure varie en fonction de plusieurs paramètres:
- liés à la personne : poids, activité, sport, qualité de l'os, respect des consignes
- liés à la chirurgie : différents degrés de complexité de l’intervention liés à la pathologie initiale
- liés à la prothèse : matériaux, revêtement...
Les progrès récents en matière d'implants, de technique chirurgicale, d'information au patient, font qu’aujourd’hui, la longévité moyenne d’une PTG est de 15 ans ou plus.
Une consultation de contrôle avec mon chirurgien a lieu 1 à 2 mois après l’intervention pour évaluation clinique et radiologique, afin de s’assurer de l’absence de complication. Un suivi régulier doit ensuite être effectué, tout au long de ma vie.
Le retour à domicile est parfaitement envisageable dans la majorité des cas.
Le centre de rééducation après la pose d’une prothèse totale de genou n’est pas systématique. Chaque cas est différent et un séjour en centre peut être indiqué en fonction de certains critères (handicap initial, conditions de vie, âge mais aussi parfois réathlétisation).
Pour un retour à la maison, je préviens mon médecin traitant.
Je prévois de prévenir infirmière et kinésithérapeute.
Sous certaines conditions, je peux peut-être bénéficier du programme PRADO d’aide au retour à domicile de la CPAM d’Occitanie.
Ce programme permet d’organiser mon retour à domicile.
Des conseillères de la CPAM prennent alors contact avec moi et m’aident à trouver infirmière et kinésithérapeute pour ma sortie d’hospitalisation.
Si le chirurgien m’a prescrit un centre de rééducation ou maison de convalescence, je peux être aidé à faire une demande de placement. Pour cela, je remplis le document fourni par mon chirurgien ou disponible sur ce site, et je le retourne selon les modalités indiquées.
Je Contacte la secrétaire de mon chirurgien pour en faire la demande.
La sécurité sociale a fixé le nombre de séances de kinésithérapie à 25 pour une prothèse totale de genou. Des séances supplémentaires doivent être soumises à une entente préalable sur avis médical.
En fonction des personnes et du type de véhicule, la reprise de la conduite est possible entre 4 et 6 semaines après l’intervention.
Avec une prothèse genou je peux retrouver une marche normale sans limite. Je peux reprendre normalement mes activités de ménage, de bricolage ou de jardinage. Le port de charge lourde qui est le plus souvent occasionnel ne m’est pas interdit.
- La reprise d’activité sportive avec une prothèse de genou est autorisée.
- les sports autorisés: natation, marche, Aquagym, cyclisme, voile, Ski de fond…
- les sports autorisés si je les pratique depuis longtemps : Tennis en double, Golf, Equitation, ski…
- les sports déconseillés: Course à pied, le rugby, le football, basketball et handball, les arts martiaux.
Les sports en compétition en général ne sont pas recommandés avec une prothèse.
Toutes les activités seront reprises après accord de mon chirurgien.
- Les relations sexuelles : Il n’y a pas de positions contre-indiquées mais il est conseillé de garder l’attelle dans les premiers temps.
Le centre de rééducation après la pose d’une prothèse totale de genou n’est pas systématique. Le plus souvent il est tout à fait possible de rentrer chez soi après cette intervention. Mais chaque cas est bien sûr différent et un séjour en centre peut-être indiqué en fonction de certains critères (handicap initial, conditions de vie, âge mais aussi parfois réathlétisation).
Il me faut alors choisir entre un centre de rééducation ou de convalescence. J’en discute avec mon chirurgien.
Mon séjour dans un tel centre nécessite l’accord de la sécurité sociale qui va examiner mon dossier (entente préalable).
Si je le souhaite, je peux être aidé à faire une demande de placement. Pour cela, je remplis le document fourni par mon chirurgien ou disponible sur ce site, et je le retourne selon les modalités indiquées.
Pour un retour à domicile, je peux peut-être bénéficier du programme PRADO d’aide au retour à domicile de la CPAM d’Occitanie, sous certaines conditions.
Ce programme permet d’organiser mon retour à domicile.
Des conseillères de la CPAM prennent alors contact avec moi et m’aident à trouver infirmière et kinésithérapeute pour ma sortie d’hospitalisation.
Je contacte la secrétaire de mon chirurgien pour en faire la demande.
La sécurité sociale a fixé le nombre de séances de kinésithérapie à 25 pour une prothèse totale de genou. Des séances supplémentaires doivent être soumises à une entente préalable sur avis médical.
Si je le souhaite, la clinique peut m’aider à faire une demande de placement. Pour cela, je remplis le document fourni par mon chirurgien ou disponible sur ce site, et je le retourne selon les modalités indiquées.
Si je souhaite faire ma rééducation avec mon kinésithérapeute libéral, c’est à moi de le contacter.
La rééducation aura commencé lors de mon séjour en clinique. Je peux donc la poursuivre dès ma sortie de l’établissement.
La sécurité sociale a fixé le nombre de séances de kinésithérapie à 25 pour une prothèse totale de genou. Des séances supplémentaires doivent être soumises à une entente préalable sur avis médical.
Le transport sanitaire pour se rendre au cabinet de mon kinésithérapeute n’est pas pris en charge par la sécurité sociale, sauf exceptions.
Je dois me renseigner auprès de ma mutuelle. Certaines d’entre elles remboursent des trajets non pris en charge par la sécurité sociale.
Le programme ORAC (Optimisation de la Réhabilitation Après Chirurgie) a pour objectif de faciliter la récupération après une intervention chirurgicale. C’est une approche de prise en charge globale du patient visant au rétablissement rapide des capacités physiques et psychiques antérieures, en réduisant les impacts de la chirurgie.
Initialement développée pour les interventions lourdes en chirurgie digestive, la réhabilitation améliorée s’est étendue à de nombreuses autres spécialités, en particulier chirurgie orthopédique, urologique, gynécologique.
Elle permet une amélioration de la qualité et de la sécurité des soins délivrés aux patients :
- Reprise rapide de la marche et de l’autonomie (donc réduction des risques thromboemboliques et de la fonte musculaire).
- Convalescence moins longue.
- Diminution des complications postopératoires d’environ 50%.
- Réduction de la durée de séjour de 30% donc réduction du risque d’infections nosocomiales.
- Diminution des coûts liés à l’hospitalisation d’environ 50%.
- Augmentation de la satisfaction du patient.
La participation de la personne et son adhésion sont essentielles pour la réussite de cette prise en charge dont la finalité est l’amélioration de la qualité de soins et la réduction de l’agression chirurgicale. Le patient devient ainsi un acteur principal de ses soins.
Pour pouvoir participer à ce programme, je dois remplir différentes conditions et m’acquitter de certaines formalités.
Renseignez-vous auprès de votre chirurgien.